Ouille, j'ai mal à la tête !
Avant de parler de maux de tête, commençons par regarder le témoignage de Nafissa !
C’est cash, sans filtre, non dicté par ChatGpt. En somme 100% humain !
Et drôle !
Dès l'intro le ton est donné.
Pour autant, Nafissa y parle sérieusement : oui elle a eu des maux de tête en suivant le parcours Recherche de Carrière. Et ce n'est ni un hasard, ni une rareté. C'est très commun dans certaines situations : en coaching mais aussi en entreprise.
Quelques explications sur le sujet !
1. Les maux de tête comme signal corporel d’un blocage
Dans certaines approches de coaching, nous considérons et utilisons le corps comme une source d’information. Un mal de tête peut émerger quand :
• Le coaché résiste à une émotion (peur, tristesse, colère).
• Il sature mentalement, notamment s’il tente de tout comprendre, contrôler ou analyser (phénomène d'intellectualisation).
• Il se déconnecte de ses ressentis corporels ou ignore un conflit interne (forme de déni ou d'évitement).
La tête devient alors le lieu de tension ou de surcharge cognitive. Cela peut se produire en coaching lorsque le coaché se voit "confronté".
Mais il existe d'autres contextes qui donnent lieu à ces maux de tête. Cela vous rappelle des situations professionnelles ?
Faisons justement un focus sur le phénomène d'intellectualisation en entreprise.
2. L'intellectualisation
L’intellectualisation est un mécanisme de défense bien connu : lorsqu’une personne se sent en insécurité émotionnelle, elle va mobiliser ses ressources cognitives pour garder le contrôle. Cela peut entraîner :
- Une hyperactivité mentale (rumination, analyse excessive) au point parfois d'en perdre le sommeil.
- Un “trop-plein” mental qui peut se traduire par des céphalées, comme vu précédemment.
- Une logorrhée avec un flux de parole abondant, un discours difficilement accessible et parfois vide de sens.
C'est ce dernier point qui m'intéresse aujourd'hui !
En entreprise, nous pouvons rencontrer des collaborateurs ayant de remarquables compétences intellectuelles et de prise de parole. Souvent ces personnes sont source d'admiration. Pour autant, dans une situation professionnelle complexe, lorsque vous êtes face à une personne brillante intellectuellement qui vous impressionne dans sa prise de parole, questionnez-vous :
- cette personne fait-elle tout simplement appel à ses facultés intellectuelles qu'elle partage de façon constructive et flexible au cours de sa prise de parole ?
- ou bien est-elle en train de mettre en place une logorrhée comme protection psychique pour se protéger (souvent inconsciemment) d'une situation confrontante ? Peut-être est-ce l'expression de la peur de ne pas être en capacité de faire face à la situation.
De longs discours intellectuels sont parfois le signe d'une protection psychique. Ne vous y trompez pas ! Observez d'ailleurs le corps et les éventuelles rigidités. Cela vous donnera de précieuses informations sur ce que vit la personne.
3. Rigidité corporelle et tension musculaire
Lorsqu’une personne est en résistance ou confrontée à une peur inconsciente, elle peut se crisper physiquement (mâchoires serrées, épaules contractées, immobilité). Ces tensions musculaires, surtout au niveau du cou, du crâne et des trapèzes, sont connues pour provoquer ou accentuer des maux de tête.
Et si nous écoutions notre corps pour reconnaître l'existence d'un problème !
La phase d'acceptation est la première étape vers la résolution de problème.
Merci à notre corps de nous prévenir, même si, ouille, ça fait mal !
